Parabolers sur les traces d'Alain Peters est un spectacle transdisciplinaire alliant cinéma, musique et récit, qui raconte l'enquête menée par Lymia et son compagnon Gaël à la recherche d'un enregistrement mystérieux d'Alain Peters, un artiste emblématique de la culture créole réunionnaise. Ce projet trouve ses racines dans le deuil de Lymia, qui a perdu son père sur l'île de La Réunion, un événement qui la pousse à s'intéresser à l'œuvre poétique et musicale d'Alain Peters. En explorant la vie et la création de cet artiste, elle découvre une connexion profonde avec sa propre douleur, notamment en apprenant qu'Alain Peters avait commencé à enregistrer son œuvre majeure, Mangé pou le cœur, après la mort de son père.

Lymia, qui a grandi en Métropole dans une famille métissée, part avec Gaël pour la Réunion dans l'espoir de retrouver l'enregistrement manquant et de comprendre la souffrance qui lie son histoire à celle d'Alain Peters. Ce voyage, initiatique et musical, devient une quête personnelle et culturelle au cœur de l’île, ponctuée de découvertes et de rencontres.

Le spectacle est un mélange de film documentaire et de performance en direct, où la projection de vidéos du périple des protagonistes constitue la toile de fond scénographique. Une partie importante du spectacle se déroule autour du Barachois de Saint-Denis, lieu clé de leur aventure, qui est recréé sur scène dans un décor vivant. En parallèle, la musique d'Alain Peters, chantée et interprétée en direct par les artistes, rythme le récit et soutient l’émotion du voyage. Le spectacle, ainsi, rend hommage aux poètes et créateurs de paraboles, tout en proposant une réflexion intime sur le deuil, la mémoire et la culture réunionnaise.

Parabolers sur les traces d'Alain Peters est un hommage à l’œuvre de Peters et une célébration de la créativité en réponse à la souffrance, un chant d’amour universel à tous ceux qui trouvent dans l’art une manière de guérir.

 Moin te croi pi  (Je n'y croyais plus)
1998 (Alain Peters)

Plime la Misère (Plume la misère)
1978 (Jean Albany, Alain Peters)

Panier sur la tête, Ni chanté  (Un Panier sur la tête, nous chantons)
1985 (Alain Peters)

Rosé si feuille songe  (Rosée sur feuille songe)
1977 ( Alain Peters pour les Caméléons)

La vie ce n'est pas d'attendre que les orages passent, c'est d'apprendre à danser sous la pluie ». Seneque ou la bave du crapaud n'atteint pas la blanche colombe. La rumeur et les on-dit reviennent souvent dans l’œuvre d'Alain Péters.

Romance pou un zezere (Romance pour un(e) amour(euse))
1985 (Alain Peters) 

Wayo Maman  (Aie Maman)
1985 (Alain Peters)

Caloubadia 
1985 (Alain Peters)

Un mot tiré du  créole. On dit que le "sorcier y fait son caloubadia", sa mixture, son mélange pour exercer ses pouvoirs. Par extension de ce vocable, Caloubadia c'est aussi l'expression sans limite de sa vie, la recherche de ce que nous possédons au plus profond de nous pour trouver son chemin. L'absolu ? Le divin ? La mort ?Un espace de liberté comme celui qu'avait le poête-chanteur réunionnais Alain Peters.

Rest là Maloya  (Reste là Maloya)
1998 (Alain Peters)

Ti Ti pas n'arriver  (Petit à petit on y arriverons)
1985 (Alain Peters)

Maya
1985 (Alain Peters)

 Mangé pou le cœur  (Nourriture pour le cœur)
1985 (Alain Peters)