En cette année des 60 ans de la disparition de la grande artiste nous ne voudrions pas faire l’impasse sur ce premier et si singulier épisode de son enfance.
Les samedis 23 et 30 septembre / 7 et 14 octobre à 19h
Les dimanches 24 septembre / 8 octobre à 16h
Dimanche 15 octobre démarre à 17H
Les vendredis 29 septembre / 6 et 13 octobre à 20h
Le jeudi 19 octobre à 20h
Attention : la séance du dimanche 15 octobre démarre à 17H au lieu de 16h
Tarif : 18€ / Réduit : 13€
Cet épisode, où ses fées ou marraines étaient ce que d’aucuns appelle des filles de joie. De quelle joie était faite l’enfance de celle qui, restée petite de taille, pour faire son métier de chanteuse porta presque toujours une robe noire comme le deuil, et un crucifix en pendentif ? La prostituée, ingrédient obligatoire de la chanson de style réaliste dont Piaf a été la dernière de la lignée des interprètes, hante le répertoire de la grande chanteuse, en de sombres chansons.
Ces chansons, de près de 150 ans, on les écoute et en raffole, sans entendre au fond ce qu’elles disent de la réalité.
Heureusement, pour offrir d’autres chansons à nos oreilles, Piaf sut commander, ou écrire elle-même, de bien claires autres histoires où elle paraît jeter aux orties l’oppression des femmes, faisant rayonner son désir et son amour de l’amour. Car, si enfant elle fut spectatrice de l’enfermement des femmes dites de mauvaise vie, sans que l’on voulut voir la raison de leur état de prostituée, Edith Gassion dite Piaf, porta fièrement sa belle et bonne vie où sa sexualité tint sa place de choix aussi tenace que sa piété religieuse. On dit que c’est précisément cette assomption qui, en un premier temps, valut à cette gloire bientôt internationale, le rejet des prudes états-uniens. Aujourd’hui Piaf représente cette France où, selon Boris Vian, le blues n’a pas le même nombre de mesure et traîne à coup d’accordéon une fleur issue de la misère des pauvres.
Le programme des chansons
- La Marche des mômes* (P : Poupay/M : Spencer, approx. 1890)
- Les Mômes de la cloche (P : André Decaye / M : Vincent Scotto,Delormel/Fortin) (créée par Andrée Turcy, 1915)
- N’insultez pas les filles* (P : Montéhus/M : Raoul Chantegrelet, Delormel/Fortin, 1909)
- La Tasse de lait* (P : Ernest Dumont et P. Senga/M : Gaston Gabaroche, éd.Salabert, 1913)
- La Poupée et le pantin* (P : Willemetz et Jacques-Charles/ M : CH.Borel-Clerc, Charles Borel-Clerc, 1921)
- Un monsieur me suit dans la rue (P : Jean-Paul Le Chanois / M : Jacques Besse, Feldman,1943)
- Dans ma rue (P&M : Jacques Datin, Jacques Datin,1946)
- Sous le pont noir* (P : Lucien Boyer / M : Raoul Moretti, Salabert,1932)
- Avec ce soleil (P : Jacques Larue / M : M. Philippe-Gérard, Philippe-Gérard et Jacques Larue/éd Semi, 1954/1957)
- Au quartier réservé* (Dommel / Rawson, 1920 env)
- Escale (P : Jean Marèze /M : Marguerite Monnot,1938, Salabert)
- Marie, la Française (P : Jacques Larue /M : M. Philippe-Gérard,1956, Beuscher)
- La Fille publique* (P : André Barde /M : Jean Varney, G.Ondet éditeur, approx.1905)
- Elle fréquentait la rue Pigalle (P: Raymond Asso /M : Louis Maitrier, Paul Beuscher,1939)
- L’Accordéoniste (P&M : Michel Emer, Les Nouvelles éditions Méridian, 1940 [copyright 1945])
- En maison* (P : Aubret / M : Delettre, enregistré par Damia en 1934)
- J’m’en fous pas mal (P/M : Michel Emer, Masspacher,1946)
- Quand même (P : Louis Poterat et Albert Sorre / M : Jean Wiener, Roger Desormière, Cocconcelli, 1936)
- Milord (P : Georges Moustaki / M : Marguerite Monnot, Salabert,1959)
- De l’autre côté de la rue (P/M : Michel Emer, éd.Paul Beuscher,1944)
- Mon légionnaire (P : Raymond Asso / M : Marguerite Monnot, Les Editions de Paris, 1936)
- J’ai qu’à l’regarder (P : Edith Piaf / M : Alec Siniavine, Beuscher,1944)
- C’est un gars (P : Charles Aznavour / M : Pierre Roche, France Music,1948)
- Enfin le printemps (P : René Rouzaud / M : Marguerite Monnot, éd. Métropolitaine,1955)
- Monsieur St Pierre (P : Henri Contet / M : Johnny Hess, éd. Arpège,1950)
- J’ai dansé avec l’amour (P : Edith Piaf / M : Marguerite Monnot, Paul Beuscher,1941)
- À quoi ça sert l’amour ? (P/M : Michel Emer, Paul Beuscher,1962)
- C’est à Hambourg (P : Claude Delécluse et Michelle Senlis/ M : Marguerite Monnot, Enoch&Cie,1955)
* Les chansons avec des astérisques sont des chansons qu’Edith Piaf n’a pas chantées. Cinq datent d’avant sa naissance. Les autres ont été chantées par Fréhel.
Pour écouter l'émission de RTL, Les Grosses Têtes : le coup de fil du jour - Édith Piaf à l'honneur, cliquez ici
Mise en scène
Serge Hureau et Olivier Hussenet
(pour Le Hall de la chanson)
Avec
PiaLagrange
Manon Landowski (en alternance avec Marie Eriksen)
Mathilde Martinez
Ivica Bogdanic (accordéoniste)
Sylvain Dubrez (contrebassiste)
Alban Losseroy (guitariste)
Chorégraphie
Valérie Onnis et Mathilde Martinez
Création lumières
Jean Grison
Création son
Nils Morin
Régie de production
Aïk Lamouroux-Alayan (pour Le Hall de la chanson)
Régie lumière
Aïk Lamouroux-Alayan (pour Le Hall de la chanson) ou Nush (Anna Hachani)
Régie son
Guillaume Callier
Rédacteur recherchiste
Alexis Pitallier
(pour Le Hall de la chanson)
Assistante à la mise en scène
Mathilde Martinez
Chargée de production
Clothilde Gilotte
(pour Le Hall de lachanson)
Chargée de communication
Caroline Gaulard
(pour Le Halldelachanson)
Édith, la petite fille de la maison close
[Reprise]
23 Sep. > 19 Oct. 2023
le hall de la chanson
Les samedis 23 et 30 septembre / 7 et 14 octobre à 19h
Les dimanches 24 septembre / 8 octobre à 16h
Dimanche 15 octobre démarre à 17H
Les vendredis 29 septembre / 6 et 13 octobre à 20h
Le jeudi 19 octobre à 20h
Attention : la séance du dimanche 15 octobre démarre à 17H au lieu de 16h
Tarif : 18€ / Réduit : 13€